Jeunes socialistes, nous regrettons et condamnons la décision des députés Insoumis de réintégrer Adrien Quatennens au sein du groupe parlementaire LFI. Nous saluons le courage des quinze députées et députés LFI ayant voté contre cette réintégration.

M. Quatennens a été condamné pour violences conjugales et a préalablement à cette condamnation reconnu les faits. Cela est incompatible avec l'exercice d'un mandat de représentation nationale, a fortiori se réclamant de la gauche et du féminisme. Nous rappelons que nous demandons, et ce depuis le début de l’affaire, sa démission de l’assemblée nationale.
La décision de le réintégrer au groupe parlementaire LFI et donc d'en faire un interlocuteur officiel du parti, et de l’intergroupe NUPES, est une faute politique que nous dénonçons.

Cette décision est encore plus incompréhensible dans un groupe politique de gauche, dont un des engagements est la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Pour être crus, nos promesses et nos programmes doivent être suivis d’actes et de décisions. C'est par ailleurs ce dont font état ces milliers de militantes et militants insoumis qui, fermement et en cohérence avec leurs convictions, se sont opposés et continuent de s'opposer au retour d'Adrien Quatennens au sein des instances de LFI, et qui aujourd'hui s'interrogent sur leur engagement au sein de ce parti politique.

Les Jeunes Socialistes continuent de chercher à faire de la politique autrement, à faire primer nos valeurs et nos convictions face aux petits calculs politiques et aux enjeux personnels. Nous plaidons pour un investissement massif d'au moins un milliard d'euros dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles à l’échelle de notre pays. Nous demandons également une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences par la justice et la police, afin de garantir leur protection et de lutter efficacement contre ces violences. Nous demandons aussi à nos partis de devenir exemplaires.

Les Jeunes Socialistes appellent l’ensemble des partis de gauche et républicains à engager une véritable transition féministe en leur sein, à faire de la parité une conquête concrète et à faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité nationale.

“Celui qui ne l’entend pas, qui ne le comprend pas, qui n’est pas prêt à mettre à bas le patriarcat, celui-là n’est pas digne de se dire de gauche !”

 

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Louis L’Haridon

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Louis L'Haridon

À propos de

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