Deux semaines après la victoire de l’extrême droite en Suède, les néo-mussoliniens ont gagné les élections en Italie.
100 ans après la marche sur Rome, le fascisme reprend le pouvoir, et les conséquences sur les Italiens se font déjà sentir.
Les Jeunes Socialistes français apportent leur soutien aux camarades du Partito Democratico qui ont mené une campagne exemplaire, en parlant des véritables sujets pour le quotidien des Italiens.

Le résultat de l’extrême-droite, après les années Draghi, doit nous interpeller en France. Il montre les conséquences possibles d’une politique qui se veut ni de droite ni de gauche, et de dirigeants politiques qui présentent l’extrême droite comme la seule alternative. Macron n’est-il pas sur la même trajectoire de la politique de la terre brûlée?

Il interpelle aussi car il montre l’appui certain apporté par la droite dite traditionnelle à l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite. Les communications répétées du Parti Populaire Européen, auquel est affilié le parti Les Républicains, et soutenant les xénophobes suédois et félicitant le parti de Berlusconi Forza Italia, montrent que la droite n’est absolument pas un rempart contre les fascistes, mais au contraire un adjuvant. Quelle position des Républicains? Le silence coupable.

La gauche européenne dans son ensemble doit se mettre au travail. Puisque l’extrême-droite et ses alliés ne sauraient apporter les solutions nécessaires pour faire face aux réels problèmes de notre société que sont par exemple la précarité grandissante, l’accès difficile au logement ou encore la crise climatique, à nous de travailler sur le fond pour être la future alternative, pour le bien de toutes et tous.

Les Jeunes Socialistes français, aux côtés des organisations soeurs de YES, réaffirment ainsi leur opposition ferme et sans concession à l’extrême-droite, et appellent l’ensemble des responsables politiques à se réveiller face à la montée des fascistes, à porter une promesse d’un avenir meilleur pour incarner une véritable alternative à l’Europe brune vers laquelle Marine Le Pen et ses amis, dont Meloni, nous emmènent.

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Louis L'Haridon
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