Six ans après l’effondrement de la rue d’Aubagne à Marseille, ayant coûté la vie à huit personnes, la lutte contre l’habitat indigne doit être et rester une priorité.
Nous demandons aux pouvoirs publics d’agir face aux marchands de sommeil qui mettent sur le marché des habitats insalubres ou qui exposent leurs occupants à des risques pour leur santé ou leur sécurité : c’est une urgence.
Ces propriétaires profitent des plus précaires pour asseoir leur emprise. Trop nombreux sont les locataires à vivre dans des passoires thermiques, dans des appartements insalubres, dans des lieux de vie dangereux. Trop nombreux sont les français à être mal logés, à subir de plein fouet les conséquences d’un marché du logement où les intérêts capitalistes et financiers priment sur les vies humaines.
La question du logement doit être mise parmi les priorités absolues de ce gouvernement, afin de garantir le droit de chacun d’avoir accès à un logement décent. Nous ne pouvons nous satisfaire d’une situation où l’on compte au moins 600 000 logements indignes, et plus d’un million de personnes concernées en France en 2024.
L’accès à un logement est une composante essentielle de la vie, est nécessaire à la dignité de chacun et à l'émancipation personnelle.
Nous devons donc nous mobiliser pour garantir demain le droit de toutes et tous d'accéder à un logement digne. Nous nous battrons pour que les étudiants puissent se loger dans les villes où ils étudient, et ce, peu importe leurs revenus. Nous porterons le combat pour la construction de nouveaux logements sociaux et étudiants.
Pour faire face à la mise sur le marché d’habitats indignes, nous, Jeunes socialistes, portons :
- L’augmentation des sanctions face aux marchands de sommeil qui se servent de la détresse humaine pour prospérer et la hausse nécessaire des moyens de la justice ;
- L’encadrement des loyers pour mettre fin aux profits des propriétaires sur le dos des locataires ;
- Un renforcement de l’accompagnement des propriétaires dans la réalisation des travaux de réhabilitation ;
- Le renforcement des moyens, financiers et humains, accordés aux collectivités pour identifier les habitats indignes et réaliser les travaux quand ils sont nécessaires ;
- Le renforcement de la loi SRU et l'accélération de la construction de logements sociaux pour répondre au manque de logements.
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